Mauritanie: à la rencontre des orfèvres de Nouakchott, bijoutiers de père en fils

VidéoPolir, policer et harmoniser. Voilà les gestes quotidiens des bijoutiers, ces orfèvres du conditionnement du métal jaune, nichés dans un coin tout près du plus grand marché de Nouakchott.

Le 07/03/2022 à 08h59, mis à jour le 07/03/2022 à 09h34

Ces hommes pratiquent un métier familial, appris de père en fils, acquis pour être transmis à la descendance et légué à la postérité.

Ces spécialistes jouent un rôle capital dans le paraître et la coquetterie des dames, dont toutes les parures en or et argent proviennent de cet endroit.

Bijoux, colliers, boucles d’oreilles de toutes les dimensions, tout est là, dans ce coin aux mille merveilles.

Voici les explications de ces acteurs aux doigts parfaitement rodés:

Sid’El Moctar ould Yoghatt, bijoutier: «Je suis bijoutier depuis plus de 20 ans. C’est une pratique familiale acquise grâce à l’expérience du terrain. Cela ne s’apprend pas sur les bancs de l’école. Nous avons de nombreuses commandes de la part des clients résidant ici, mais aussi hors des frontières nationales. La situation du marché est relativement satisfaisante. Nous faisons des efforts dans le sens d’une modernisation de la pratique traditionnelle».

El Hacen ould Abdi, bijoutier: «Je suis bijoutier depuis 1976. C’est une profession héritée de père en fils. J’ai formé beaucoup de gens plus jeunes qui travaillent actuellement ici.

J’ai observé un long break entre 2002 et 2021. Mais je suis revenu à la profession depuis une année. Je gagne correctement ma vie grâce au travail de l’or, dieu merci». 

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 07/03/2022 à 08h59, mis à jour le 07/03/2022 à 09h34