Cet exercice a permis à la NARF de tester "sa portée opérationnelle dans toute la région", a déclaré le major-général Andrew M. Rohling, commandant de la Force opérationnelle pour l'Europe du Sud et l'Afrique (SETF-AF) dont dépend la NARF, cité dans le communiqué.
La mission de la NARF est de réagir aux crises et aux situations d'urgence en Afrique du Nord et de l'Ouest, "y compris la protection des intérêts américains", indique le texte.
Les militaires américains ont eu une réunion "informelle" avec leurs homologues français "à la base aérienne (américaine) 101 à Niamey".
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"Les Français sont des alliés de longue date importants qui partagent notre engagement à répondre aux préoccupations de sécurité complexes en Afrique", selon le commandement américain.
Le Niger est confronté aux actions meurtrières de groupes jihadistes armés dans sa partie ouest proche du Mali et dans sa partie sud-est proche du Nigeria.
Dans sa lutte contre les jihadistes, il bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis qui y ont des bases militaires, l'Allemagne y disposant d'une base logistique.
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On estimait en 2017 à 800 le nombre de soldats américains - essentiellement des forces spéciales actives contre les groupes jihadistes - au Niger où les Etats Unis, outre la base de Niamey, disposent d'une importante base de drones dans la région d'Agadez (nord) proche de la Libye.
La France de son côté va entamer à la fin de l'année la réduction progressive de ses effectifs militaires au Sahel après huit ans de présence ininterrompue, au profit d'un dispositif allégé de 2.500 à 3.000 hommes, contre les quelque 5.000 qui composaient la force Barkhane amenée à disparaître.