Cet atelier est la traduction concrète d’une décision du sommet ordinaire des chefs d’Etat, du G5 Sahel, tenu le 6 février 2018, qui ont instruit leur Conseil des ministres, pour prendre les décisions nécessaires à la suppression des frais d’itinérance entre opérateurs de télécommunications des différents pays. Le G5 Sahel, organisation sous-régionale dédiée à la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier et la coordination des efforts de développement, se compose du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Les participants à cette rencontre sont des cadres du secteur public, des chefs d’entreprises privées opérant dans le domaine du numérique, des développeurs de start-ups, des professeurs d’universités, des experts du numérique et des juristes.
Namawata Abdou, chef département infrastructures G5 Sahel, parle «du rôle déterminant de l’analyse de la situation du travail dans l’atteinte des objectifs, le respect de la législation, son application, dans un contexte de mutations socio économiques, institutionnelles, de transformations politiques et de développement des Technologies de l’Information et de la Communication». Tout cela constitue un défi pour un Sahel largement déficitaire, mais déterminé à renforcer ses compétences pour créer une économie numérique solidaire à l’échelle sous régionale.
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Amadou Moctar Bâ, consultant PNUD, aborde les enjeux de cette rencontre relative selon lui «à une étude portant sur la demande et l’offre dans le domaine du numérique au sein de l’espace G5 Sahel, pour dégager un plan d’action en matière de formation», dans l’objectif «de développer des compétences».
Cet expert constate l’existence de certaines compétences, mais il relève des disparités «qui posent un problème d’harmonisation du niveau de développement dans tous les pays du Sahel».