Hadj Brahim, président du Syndicat des transporteurs marocains en Mauritanie, a positivement accueilli la perspective de réalisation du pont de Rosso, qui représente «une bonne chose pour les camionneurs marocains et autres, allant dans les deux sens. Cela devrait permettre, estime-t-il, d’éviter les retards de plusieurs jours à l’origine du pourrissement et de la perte des fruits et légumes dans de nombreux cas». Il remercie vivement les autorités des deux pays frontaliers.
Ce futur pont va en effet permettre d'accélérer les échanges commerciaux entre la Mauritanie et le Sénégal. Sa réalisation est également considérée comme une étape capitale dans la mise en place d’un corridor transafricain allant de Tanger à Lagos, en passant par Nouakchott, Dakar, Abidjan…
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Une réaction tout aussi positive a été prise par Le360 Afrique auprès de Youssef Ibrahim, un chauffeur de camion marocain, qui voit dans ce futur pont une infrastructure qui permettra de réduire la durée du voyage grâce à un franchissement rapide du fleuve Sénégal, comme il l'a expliqué pour Le360.
Discours identique pour Aly Diab, un commerçant marocain opérant à Nouakchott, qui connaît parfaitement le trajet pour l'avoir expérimenté pendant plusieurs années au Sénégal.
Il estime qu’avec le pont, la circulation des personnes, et surtout des marchandises à travers les gros porteurs, sera plus simple, avec la possibilité de traverser le fleuve au bout d’une ou deux heures, au lieu d’attendre pendant 3, 4 et même parfois 5 jours, comme c’est actuellement le cas avec le bac mauritanien qui assure la traversée des camions.