Mauritanie. Production de fer: vers la réhabilitation de l'usine Guelb1

L'usine Guelb1 sera réhabilitée grâce à un prêt de 34 milliards d'ouguiyas.

L'usine Guelb1 sera réhabilitée grâce à un prêt de 34 milliards d'ouguiyas.

Le 02/11/2017 à 10h21

Le gouvernement mauritanien va réhabiliter l'usine Guelb1 qui devrait augmenter sa production de fer. Il a signé à ce titre une convention de prêt avec le Fonds Arabe pour le développement économique et social (FADES).

Le gouvernement mauritanien est engagé dans la réhabilitation de l’usine «Guelb1» située dans la région de Zouerate, une cité minière du Nord.

C’est dans cette perspective que l’Assemblée nationale a examiné et approuvé une convention de prêt d’un montant de 34 milliards d’ouguiyas, entre la République islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le développement économique et social (FADES).

"Cette convention de prêt vise le prolongement de la durée d’exploitation de l’usine de traitement de minerai de fer Guelb1, l'augmentation de sa compétitivité sur les marchés mondiaux, le remplacement des anciens équipements de concassage et de broyage, plus efficaces et moins polluants, avec pour effet un renforcement du crédit accordé au gisement et une réduction des coûts de production."

Cette convention devrait ainsi permettre de renforcer le rôle de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) comme locomotive de l’économie mauritanienne.

Plus du tiers des ressources budgétaires de la Mauritanie sont générés par l’exportation du minerai de fer brut.

Le ministre de l’Économie et des finances, Moctar Ould Diaye, a rappelé les bons résultats du secteur de l’extraction minière ces dernières années, caractérisé par «d’importantes réalisations et investissements dans un nouveau gisement, qui ont conduit au doublement de la production annuelle de fer par la Société nationale industrielle et minière (SNIM), avec un pic de 13,6 millions de tonnes de minerais en 2015».

Certains députés ont également profité de cette séance plénière pour aborder le sujet de la gestion de la SNIM. Une entreprise minière, qui, après une période de grande prospérité, se retrouve aujourd’hui dans l’incapacité de financer ses propres projets et oblige l’État à recourir à des prêts qui aggravent l'endettement du pays.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 02/11/2017 à 10h21