En prélude à cette rencontre des chefs d’Etat du G5 Sahel, la tenue de la 7e session du Conseil des Ministres se déroulera deux jours auparavant, à partir du dimanche 23 février.
A l’issue de ce sommet de Nouakchott, la présidence en exercice du G5 Sahel reviendra au nouveau chef de l’Etat mauritanien, Mohamed ould Cheikh El Ghazouani, élu à la présidence de la République Islamique de Mauritanie le 1er août 2019 pour un mandat de cinq ans.
Cette réunion de haut niveau dans la capitale mauritanienne va servir, selon le Secrétariat Permanent de l'organisation sous-régionale, à «l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel et l’adoption de la stratégie de communication».
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Ce sommet intervient dans un contexte de recrudescence des attaques terroristes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
La force conjointe du G5 Sahel est composée de 5.000 hommes issus des armées des pays membres de cette organisation sous-régionale: le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Son opérationnalisation est actuellement plombée par le manque de moyens financiers, militaires et logistiques qui doivent lui être alloués, du fait de nombreux engagements de la part des partenaires qui tardent à se concrétiser.
Le G5 Sahel est une organisation sous-régionale créée en décembre 2014. Son objectif est «de coordonner et mutualiser les actions dans les domaines du développement et de la sécurité», dans une vaste zone désertique ou semi-aride, d'une superficie de 5 millions de kilomètres carrés, dans laquelle vivent plus de 65 millions d’habitants.
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Une note du Secrétariat Permanent du G5 Sahel rappelle que «l’année 2019 a été marquée par la mise en œuvre de projets de développement dans les domaines de l’eau, de la santé, des chaînes de valeurs agropastorales dans chaque pays», dans le cadre d’un Programme d’Investissements Prioritaires (PIP).
Ce document précise en outre qu'«une attention particulière est portée aux populations des zones transfrontalières, en tenant compte notamment des besoins des réfugiés et des déplacés».