Mauritanie: "harira" et "chebekkias" marocaines font le bonheur des palais pendant le ramadan

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Le 23/05/2019 à 12h34, mis à jour le 23/05/2019 à 12h50

Si la renommée de la gastronomie marocaine, qui se caractérise par sa richesse et la diversité de ses affluents, est maintenant internationale, il n'est guère surprenant que sa présence soit manifeste dans la vie quotidienne des Mauritaniens, notamment durant le Ramadan.

Force est de constater que sur la table des citoyens mauritaniens et des visiteurs, la cuisine marocaine est non seulement présente avec force, mais elle constitue aussi l'une de ses composantes principales durant toute l'année et particulièrement le mois sacré du Ramadan. Bien avant le mois de jeûne, les restaurateurs et propriétaires des "fast-food" marocains de la capitale, Nouakchott, ou dans d'autres villes mauritaniennes, entrent dans une course contre la montre pour préparer tous les mets dont le client a besoin pendant ce mois béni (gâteaux, tartes et plats marocains).

La soupe traditionnelle marocaine (harira) et les friandises (Chabbakiya, Almkharka, Sallou ou Sfouf), viennent en tête des demandes des clients du restaurant pendant le mois de Ramadan, explique-t-elle. Elle a, à cet égard, précisé que le restaurant met également à la disposition de ses clients différents types de crêpes et de pâtisseries (Baghrir, Mssamen et crêpes fourrées aux légumes ou à la viande hachée, ainsi que le pain marocain), notant que leurs prix restent généralement accessibles. Allant dans le même sens, le Dr Ould Mohamed El Amine, professeur à la Faculté de médecine de Nouakchott, a indiqué qu'il achète quotidiennement la soupe des restaurants marocains, compte tenu de sa valeur nutritive, en particulier pendant le mois sacré.

Un point de vue que partage parfaitement M. Ould Abah, un commerçant de son état, qui a déclaré que les plats, les pâtisseries et les tartes marocains constituent un élément essentiel de la table du ftour pour les membres de sa famille, soulignant avoir acquis cette habitude durant leur séjour pendant de nombreuses années dans les villes marocaines d'Agadir et de Rabat. Il a expliqué qu'il était venu au restaurant pour acheter des crêpes de Batbout et Massamen parce que sa femme se charge de préparer, comme une Marocaine, la soupe et les autres aliments qui ornent la table du ftour, notant qu’il préfère les plats marocains car ils sont faciles à digérer, en particulier après une longue journée de jeûne.

Force également est de souligner que le long des principales avenues de Nouakchott, les propriétaires de fast food et de nombreux marchands ambulants vendent la harira, les mets et les pâtisseries marocains, très prisés pendant le Ramadan pour orner leurs tables de ftour.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 23/05/2019 à 12h34, mis à jour le 23/05/2019 à 12h50