Bien au-delà de la viande, dans ces endroits appartenants et tenus par des gérants marocains, on vend également fruits, légumes, produits du cru transformés. Le maître-mot est la propreté et la bonne organisation grâce au respect des règles d’hygiène. Des clients et des employés témoignent. «Ici, nous vendons tous les produits : viande rouge et blanche, fruits, légumes » et même de nombreux autres éléments nécessaires à l’alimentation des populations.Tout se passe bien», confirme
Aboubacar Keita, gérant d'une boucherie.
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Mario Farnos, un travailleur espagnol à Nouakchott, affirme consommer plus le poisson que la viande uand il est dans la capitale mauritanienne. Du coup «il vient dans les commerces marocains à la recherche de légumes frais (piment, concombre, aubergine) en général. Les prix sont bons et la clientèle bénéficie d’un traitement correct de la part du personnel».
Amadou Niagaté, employé malien de la boucherie «Agadir» décrit un travail qui se passe «dans de bonnes conditions. Nous vendons de la viande dans ses différentes variétés, des fruits, des légumes... On y est nombreux, et on arrive à nous en sortir malgré le nombre grandissant de clients».
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Pour sa part, Rachid Dibibih, boucher établi dans la commune de Tevragh-Zeina, aborde l’aspect lié aux prix des animaux, dont il déplore la hausse continue, chiffres à l’appui. Un phénomène qui peut avoir des conséquences sur les rayons, lesquels restent vides certains jours de pénurie des animaux, avec des répercussions sur le panier de la ménagère.