C’est pour manifester ce rejet que de nombreuses personnes ont tenté d’organiser un sit-in devant la présidence de la République, hier lundi après-midi. La manifestation, qui comptait une large majorité de femme, s’est finalement muée en marche forcée et en course-poursuite dans le centre-ville de Nouakchott, sous la pression des éléments de la police anti-émeutes.
Un parent d’élève interrogé par Le360 Afrique rappelle que «les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants». Il se réfère ainsi à la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1948.
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Attitude et discours identiques chez une jeune dame, parente d’élève, qui proteste contre une loi l’obligeant à envoyer son enfant dans une école publique dépourvue d’infrastructures et de ressources humaines.
Un troisième parent d’élève condamne, pour sa part, l’intervention de la police, dénonçant une atteinte au droit fondamental de manifester librement et pacifiquement son opinion.