«Il était isolé dans une salle pour qu’il se calme, hier (vendredi) après son interpellation. Les enquêteurs l’ont trouvé ce (samedi) matin inanimé. Un médecin a constaté son décès», a déclaré le procureur, Ali Mohamed Djounaid, au palais de justice de Moroni. «Une enquête est ouverte pour déterminer les causes» de son décès, a-t-il ajouté.
Une source proche de la présidence ayant requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que ce dernier était un jeune «gendarme en activité», recruté en 2022.
La porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Ahamada, a indiqué à l’AFP que «l’attentat» s’était déroulée à Salimani-Itsandra, petite commune limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale de l’archipel. «Dieu merci ses jours ne sont pas en danger», a-t-elle ajouté à propos du président. L’attaque s’est déroulée lors des «funérailles d’un grand cheikh (notable) du pays».
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«Une enquête est en cours pour comprendre les circonstances ou les raisons qui ont poussé le jeune à vouloir attenter à la vie du président. Il y aura également une enquête qui va élucider les circonstances de sa mort», a-t-il poursuivi, tout en précisant que le corps avait été remis à la famille.
Le président Azali Assoumani, 65 ans, «a été légèrement blessé à l’arme blanche» vendredi soir, alors qu’il assistait aux funérailles d’un dignitaire religieux dans une petite commune surplombant Moroni, avait annoncé vendredi soir la présidence, précisant que l’assaillant avait été remis aux «services de sécurité».
M. Azali «va très bien» et «se trouve dans sa résidence, en compagnie de sa famille», a assuré samedi matin, lors d’une conférence de presse la porte-parole du gouvernement Fatima Ahamada.