Le dialogue voulu par la classe politique gabonaise, et particulièrement par l’opposition, dans la perspective des prochaines élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) se précise. Mieux, ce ne serait qu’une question de temps, si l’on s’en tient à l’annonce faite par le président de la République Ali Bongo dans son discours de vœux prononcé au soir du 31 décembre 2022.
En sa qualité de garant de la stabilité des institutions, Bongo engage son gouvernement à convoquer cette messe dont l’objectif est d’œuvrer à la tenue de scrutins apaisés. «J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de la préparation des scrutins au lendemain apaisé», a notamment déclaré le président gabonais.
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«En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais», a t-il déclaré.
Ce dialogue politique est jugé nécessaire pour aplanir les différends entre le pouvoir et l’opposition. Parmi les dossiers à débattre figure le renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE). Il s’agit d’un organe central pour l’organisation du scrutin, qui doit harmoniser avec le gouvernement le recensement des électeurs, imprimer les cartes d’électeurs et fixer une date pour la présidentielle que les acteurs politiques souhaitent être les plus justes, équitables et transparentes.
Avec ce dialogue, les acteurs politiques gabonais souhaitent éviter de nouvelles violences post-électorales dans le pays.