Cette révision, a dit le ministre de l’Intérieur, concerne ceux des gabonais qui viennent d’atteindre l’âge du vote, 18 ans et ceux des électeurs qui désirent changer de lieux de vote.
De même qu’il a précisé que ladite révision compte pour l’élection du président de la République, les élections législatives et locales prévues pour se tenir cette année.
Pour se faire enrôler, le ministre de l’Intérieur a rappelé que pour les gabonais de souche, il faut avoir 18 et plus, jouir de ses droits politiques, présenter un acte de naissance légalisé ou jugement supplétif, un passeport biométrique ordinaire, un récépissé de la carte nationale d’identité.
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Et pour les gabonais d’adoption, il faut présenter un certificat de nationalité délivré par le président de la République ou par les juridictions compétentes. Pour ceux qui sont à l’étranger, il faut un acte de naissance délivré par une autorité consulaire et une transcription qui est faite au premier arrondissement, parce qu’il est situé à l’entrée de Libreville où se situe l’aéroport national Léon Mba.
Le membre du gouvernement a également indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour que cette opération se fasse dans des bonnes conditions.Ajoutant que toutes les équipes, composées d’environ 1500 personnes, seront déployées à l’intérieur comme à l’extérieur pour enrôler tous ceux qui concernés et qui sont la cible. «L’Administration a pris toutes les dispositions pour que l’enrôlement se fasse dans les conditions optimales, des meilleures conditions», a déclaré Lambert Noël Matha.
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Le démarrage de cette opération ce mois de mai se justifie par le processus de traduction en texte de loi, les résolutions issues de la concertation politique entre la Majorité et l’Opposition tenue en février dernier sur convocation du président de la République. Une rencontre qui était axée exclusivement sur des questions électorales. «Le lancement de l’opération d’enrôlement se justifie par le fait que nous avons attendu un texte juridique pour asseoir la révision des listes électorales», a-t-il dit. Ajoutant que ce texte a été publié cette semaine au journal officiel.
Le ministre de l’Etat à l’Intérieur a rappelé que la liste électorale actuelle, qui date qui avait servi pour l’organisation des élections législatives et locales couplées en 2018 compte 689 000 électeurs. D’où il a fait savoir qu’une révision de liste électorale vise la mise à jour de celle-ci.