Le Niger ploie sous le poids des sanctions multiformes depuis le putsch du 26 juillet 2023 et le renversement du président élu Mohamed Bazoum. Les sanctions financières imposées par les pays occidentaux et les institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale...) et régionales (Uemoa, Bceao...) ont des répercussions sur les finances publiques du pays.
Face à cette situation, les autorités militaires qui dirigent le pays ont lancé un fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Celui-ci vise à atténuer les impacts de ces sanctions en offrant à l’Etat les moyens financiers nécessaires pour relever les multiples défis.
Après quatre mois de collecte, le fonds enregistre un montant global de 7,51 milliards de francs CFA, en espèces et en nature, a fait savoir Brah Reki Djermakoye, présidente du Comité de gestion du fonds, lors d’un point de presse animé le lundi 19 février.
Selon la présidente, une partie des ressources mobilisées sera investie dans la prise en charge des citoyens nigériens victimes de déplacements forcés liés à l’insécurité qui gangrène plusieurs régions du pays. Le reste servira surtout au renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme en les dotant d’armements et des moyens logistiques.