Le président de la transition, colonel Assimi Goïta, a annoncé le week-end dernier sur Twitter, avoir procédé à la promulgation de la nouvelle Constitution du Mali, qui donne naissance à la 4ème république malienne.
Aussi, la démocratie malienne, qui n’a que 30 ans, avait besoin d’être consolidée à travers de nouvelles dispositions constitutionnelles, surtout après les épisodes de coup d’Etat.
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Le fait que le OUI l’ait emporté avec plus de 96% des voix exprimées le 18 juin dernier montre une forte adhésion des Maliens à la démarche d’Assimi Goita. Evidemment, un meilleur taux de participation aurait donné davantage de légitimité au plébiscite car seuls 40% des électeurs se s’étaient déplacés vers les bureau de vote.
Le secrétaire général de l’Amicale des militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMSUNEM), Seydou Patrice Dembélé, rappelle que la révision constitutionnelle était un vœu de son association. C’est pour cela que trois jours après le renversement de l’ancien ordre constitutionnel, les membres de l’association dans une déclaration ont souhaité que militaires suspendent la Constitution.
Selon lui, le Mali rentre maintenant dans la phase réelle de l’activité politique, c’est pour cela que les hommes politiques qui étaient dans le gouvernement ont été libérer pour leur permettre de se préparer à la conquête du pouvoir.