Avec zéro député à l’Assemblée nationale, l’Union des Forces de Progrès (UFP) a réalisé un résultat électorale catastrophique. Les Assises organisées par le parti du 5 au 7 août ont permis aux membres du parti de dresser le bilan et de tirer les conclusions nécessaires.
Mohamed ould Maouloud, leader de la formation, explique que les assises de ces hautes instances ont permis de mener une profonde réflexion, en mettant tous les dirigeants et cadres, devant leurs responsabilités afin d’agir en synergie pour donner un nouveau souffle à l’UFP.
Evoquant la situation au Niger, Maouloud a vivement dénoncé le coup d’état de Niamey comme une violation des règles démocratiques, dans un contexte sahélien en profonde crise sécuritaire, avec une perspective d’aggravation de tous les problèmes et de confiscation des libertés, par des militaires non préparés à la conduite des affaires de l’Etat.
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L’opposant mauritanien rejette le discours populiste servant d’alibi aux putschistes, lequel prospère en réalité dans un contexte de misère économique et social, marqué par le désespoir des foules, qui s’accrochent aux illusions et aux mirages des coups d’état, dont l’effet est d’aggraver les problèmes du Sahel dans les domaines : sécurité, gouvernance, confiscation des libertés…
Mohamed Ould Saleck, président du Conseil National de l’UFP, explique que les assises des 2 hautes instances ont porté sur un accord politique entre le gouvernement et l’opposition, en perspective de signature et le bilan des dernières élections, qui a permis d’identifier les causes internes et externes de l’échec du parti.