Mauritanie: les candidats de l’UFP aux législatives promettent une nouvelle dynamique à l’Assemblée

L'UFP lance sa campagne électorale et promet des changements au niveau du Parlement.

Le 30/04/2023 à 14h22

VidéoLe coup d’envoi de la campagne électorale des législatives, régionales et municipales du 13 mai 2023 a été donné le 28 avril. Les têtes de listes de l’Union des Forces de Progrès (UFP-opposition) ont organisé une conférence de presse pour annoncer une série d’engagements en faveur d’une nouvelle dynamique de renforcement du débat démocratique au Parlement.

Le 13 mai prochain, auront lieu en Mauritanie les élections générales. Tous les partis politiques sont engagés dans cette bataille électorale dont le coup d‘envoi de la campagne a été donné le vendredi 28 avril.

L’Union des Forces de Progrès a entamé cette campagne par une conférence de presse de ses dirigeants pour annoncer une série de mesures visant à dynamiser le débat démocratique au Parlement. Ils s’engagent également pour un contrôle plus stricte de l’action du gouvernement, en donnant un contenu concret aux propositions de lois des députés.

Brahim Bedde, directeur de campagne de l’UFP rappelle la contribution du parti au combat pour l’ancrage de la démocratie dans le pays au cours de ces 50 dernières années.

Le Professeur Lô Gourmo, vice-président de l’UFP, tête de liste nationale aux élections législatives, décline les grands chantiers des élus de son camp au Parlement, une fois investis de la confiance des électeurs.

Il évoque les enjeux et défis qui conditionnent l’unité nationale et l’avenir du pays, au sujet desquels la prochaine Assemblée doit accorder une importance capitale et pousser l’exécutif à des compromis effectifs.

A titre d’exemple, il cite le règlement du passif humanitaire des années 1989-1991, le problème des Mauritaniens victimes de violence au Sénégal en avril 1989, la question de l’esclavage, la précarité de la retraite synonyme de déchéance sociale. Lô Gourmo n’omet pas le problème de la gestion des ressources publiques, la corruption, l’affaire cheikh Ridha, le Bernard Madoff du désert, et qui a causé la ruine de plus de 3.000 familles grâce à la pyramide de Ponzy…

Une affaire dans laquelle l’Etat est accusé d’avoir failli à sa mission de veille sur la régularité des transactions entre particuliers.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 30/04/2023 à 14h22