Présidentielle au Gabon: promesses de candidats, attentes d’électeurs

Le candidat Brice Oligui Nguema en campagne.

Le 05/04/2025 à 11h29

VidéoLe 12 avril, plus de 800 mille électeurs gabonais sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président. Huit candidats sont en lice dont le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Tous nourrissent de grandes ambitions pour le Gabon, disent-ils.

«Je m’engage à renforcer les infrastructures de base et à moderniser la gestion de l’énergie et de l’eau pour garantir un approvisionnement fiable et durable», a déclaré, Brice Clotaire Oligui Nguema à la faveur de son meeting d’ouverture de campagne le 29 mars dernier à Libreville, la capitale. Un exposé du projet de société du président-candidat qui a séduit Aimé David. «Le choix de la raison serait pour moi, le choix du président-candidat. Il a de très bonnes idées.», soutient-il

Lutte contre le chômage, loi anti-corruption, caisse de solidarité sociale pour soutenir les sans revenus, santé, éducation, amélioration et construction d’infrastructures routières... autant de promesses de candidats qui pleuvent sur les citoyens, plus d’une semaine après l’ouverture officielle de la course à la magistrature suprême. «Vu la construction de certains édifices et de routes accessibles, c’est déjà appréciable. Avec Oligui Nguema, il y a un espoir qui est né», affirme Jérôme Minko, acteur de la société civile.

Poba Louembé, 32 ans, diplômé en électromécanique, cherche un emploi depuis quelques années. Il appelle les prétendants à la présidentielle à faire preuve de pragmatisme dans la mise en œuvre de leur projet de société pour atténuer les souffrances des populations. «Nous voyons comment chaque jour le changement climatique impacte nos populations. Nous avons même enregistré des morts. Nous avons vraiment besoin de nos candidats pour plus d’actions», a-t-il lancé.

Ouverte le 29 mars dernier, la campagne électorale s’achève le 11 avril à minuit. Le décret fixant la présidentielle le 12 avril ne précise pas de date du deuxième tour prévu par la Constitution.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 05/04/2025 à 11h29