Le 15 février 2023 prenait fin à l’hôtel Radisson de Bamako le colloque international, de partage d’expériences et d’échanges sur «La Cour Constitutionnelle : juridiction du contentieux de l’élection du Président de la république, des élections législatives et des opérations référendaires ».
Cette rencontre vise à appuyer la Cour Constitutionnelle dans sa mission dans le cadre de ces réformes et contribuer à l’édification de la gouvernance démocratique, à l’Etat de droit basé sur la tenue des élections régulières, participatives, transparentes et apaisées.
Ce colloque est une initiative de la Cour Constitutionnelle du Mali avec l’appui des divisions des affaires électorales et des droits de l’homme de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) et de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES). Environ 200 participants ont pris part à cette rencontre internationale.
Il s’agissait au cours de ce colloque de deux jours, de renforcer les connaissances et les compétences des membres de la Cour Constitutionnelle du Mali, des acteurs politiques et les organisations de la société civile sur le statut de la Cour Constitutionnelle du Mali, juge du contentieux de l’élection du Président de la république, des élections législatives et des opérations référendaires.
Lire aussi : Mali: l’Autorité indépendante de gestion des élections installée
Le Président de la Cour Constitutionnelle du Mali, Amadou Ousmane Touré dans son discours d’ouverture a dit que les élections en général, présidentielles et législatives en particulier, semblent consacrées une sorte de malédiction pour les régimes politiques et un malheur pour les peuples africains.
Et au président du contentieux électoral, d’ajouter que partout sur le continent, les veilles d’élections, présidentielles ou législatives et le jour de scrutin constituent pour tout le monde, des moments de peur, d’angoisse, de crainte et de terreur, tant l’accession au pouvoir suprême est devenu obsessionnelle.
Ce colloque est donc une opportunité pour les membres de la Cour Constitutionnelle de renforcer leurs capacités pour faire face aux futures échéances électorales pour un retour à l’ordre constitutionnel normal.