Le Syndicat des Industriels du Sénégal a été créé hier, mercredi 19 septembre, l’occasion pour Ahmed Amar, élu Président de cette instance, de revenir sur les maux du secteur.
Parmi ceux-ci figurent, entre autres: «les nombreux chèques impayés, l’absence de postes à quai au niveau du port de Dakar et la prime fixe de la préservation du prix sur le marché».
Selon le DG de la NMA Sanders, ces manquements notés dans le secteur industriel sénégalais et dans le port de Dakar affectent sérieusement la rentabilité de l'industrie sénégalaise. Il a donc été nécessaire de créer «un syndicat (...) pour défendre les intérêts des industriels».
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Désormais, les industriels parleront d’une seule voix, ce qui leur permettra de mieux diagnostiquer les maux dont souffre le secteur et d’en apporter les meilleurs remèdes.
Le Syndicat des Industriels du Sénégal (SIS) se fixe aussi comme objectifs d’encourager les producteurs locaux et de promouvoir la consommation locale. «Nous voulons nourrir les producteurs de la vallée, du Sine, de la Casamance en valorisant ce qu’ils produisent», a précisé Ahmed Amar.
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Mais pour réussir leur pari, les industriels auront besoin de l’encadrement et de l’accompagnement de l’Etat, qui devra les considérer comme des partenaires. «Avec les emplois que nous créons, la TVA et les impôts que nous payons, nous sommes les premiers partenaires de l’Etat», a ajouté le président du SIS.
Notons enfin que le Syndicat des Industriels du Sénégal regroupe une trentaine de sociétés industrielles évoluant dans l’agro-alimentaire, la cimenterie et dans d’autres domaines. A eux seules, «ces sociétés qui génèrent un chiffre d’affaires cumulé de plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa, ont créé près de 15.000 emplois directs», précise Alexandre Alcantra, directeur général de Kiréne et vice-président de ce syndicat