Face à la recrudescence des cas dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de quelque 16 millions d'habitants, le président Macky Sall avait annoncé le rétablissement le 6 janvier d'un couvre-feu de 21H00 à 05H00 à Dakar et Thiès (ouest), deux des 14 régions du pays, où se concentrent la grande majorité des contaminations.
La mesure, qui devait à l'origine expirer lundi, avait été prolongée ce jour-là d'au moins huit jours. Le lendemain, Macky Sall a promulgué une loi, récemment adoptée par l'Assemblée nationale, lui permettant d'instaurer un couvre-feu sans avoir à décréter l'état d'urgence ni passer par l'approbation du Parlement.
Lors d'une communication en conseil des ministres mercredi, le chef de l'Etat a souligné que "l'état d'urgence n'est plus de vigueur", selon un communiqué du gouvernement publié dans la soirée.
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Toutefois, en vertu de ses nouveaux pouvoirs, le président a demandé à ses ministres de "veiller à l'exécution stricte des mesures de gestion de la catastrophe sanitaire, valables pour un mois renouvelable, sur l'étendue des régions de Dakar et Thiès, avec un maintien du couvre-feu de 21H00 à 05H00 du matin", selon le texte.
Relativement préservé comme de nombreux pays d'Afrique, le Sénégal fait face depuis début décembre à une deuxième vague de la pandémie qui met à l'épreuve le système sanitaire de ce pays jeune mais pauvre. Il a enregistré depuis mars plus de 23.000 cas et 546 décès, dont 136 depuis le 1er janvier.
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