On constate dans plusieurs écoles sénégalaises, notamment en banlieue de Dakar, des eaux stagnantes dans les salles de classe et dans la cour, des herbes qui tapissent le sol et surtout des bâtiments délabrés.
Face à cette situation, les parents d’élèves s’indignent, à l'unisson: «Personne ne va laisser son enfant aller dans une école où il y a des herbes, on ne sait jamais, il peut y avoir des serpents et c’est dangereux.» Première conséquence, les enfants restent donc à la maison.
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Du côté de l’administration scolaire également, certains enseignants n’ont pas répondu présent. Il faut dire que dans certaines écoles, surtout dans les régions à l'intérieur du pays, il y a un déficit criant d’enseignants.
Un déficit que la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique estime à 45.000 instituteurs. Selon son directeur exécutif Cheikh Mbow, «il faut insister sur la résorption des gaps. Il y a des gaps énormes dans le secteur de l’éducation sur plusieurs aspects.» Mais ce chiffre est démenti par le ministère de l’Education nationale, qui parle, lui, de 4.500 enseignants.