Au Sénégal, la plupart des cérémonies culturelles et traditionnelles comme les mariages ou les baptêmes coûtent très cher à organiser.
Des millions de francs CFA sont dépensés. Si on se référait juste à la tradition musulmane, la dot ne dépasserait pas 50.000 FCFA, soit près de 80 euros. Hélas, un mariage peut coûter de nos jours plusieurs millions, entre l’argent offert à la promise, le collier en or et le téléphone dernier cri.
Des sommes que n’ont pas tous les jeunes qui mettent alors des années avant de demander la main de leur fiancée.
Si dans le passé, les jeunes se mariaient en moyenne avant leurs 30 ans, aujourd’hui, c’est très rare de voir un marié avoir moins que ça. Car il est de coutume au Sénégal lors des mariages que les époux, en accord avec la belle-famille, organisent une grande cérémonie. Des dépenses parfois exagérées qui sont qualifiées de gaspillage et très souvent hors des moyens des jeunes candidats.
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Paradoxe, ces mêmes familles vont se plaindre au lendemain du mariage célébré en grande pompe de la cherté de la vie. Aussi, toute cette somme dépensée peut donner à la mariée une fausse idée de la situation financière de son mari. Conséquence, une désillusion souvent fatale à l’union.
A cause des coûts du mariage, certaines jeunes filles, à force d’attendre le prince charmant, finissent dans le célibat. Conscientes de plus en plus qu’il n'y a pas plus important qu’un mariage princier, d'autres acceptent de s’engager pour ne pas finir seule en sacrifiant certaines cérémonies et autres dépenses grandioses.