Dans un contexte où l’école privée devient de plus en plus chère. Les frais d’inscription sont hors de portée de beaucoup de parents d’élèves. «Chaque année, l’école nous coûte la peau des fesses. C’est difficile pour nous surtout avec la crise économique et sécuritaire qui s’accentue», se désole François Ilboudo qui appelle l’état à plafonner les frais de scolarité dans les écoles privées. «Si l’État pouvait décider d’un prix unique dans les écoles privées, ça nous aiderait», plaide-t-il.
Des crises économique et sécuritaire qui aggravent le chômage chez les jeunes, affirme Ousmane Tiendrébéogo, parents d’élèves. «Si ton enfant fréquente un établissement privé et que la scolarité te coûte 27.000 francs, tu peux t’en sortir. Mais si tu en as deux, c’est vraiment compliqué en cette période de chômage», lance-t-il avec un air mécontent.
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«Le gouvernement a laissé le libre choix à chaque promoteur de fixer les frais de scolarité dans le privé», fait remarquer Séni Bagagnian, un autre parent d’élèves.
Le principe de base de l’économie de marché, qui veut que les prix soient libres, s’applique également à l’enseignement privé. Mais cette option n’est pas sans conséquence sur la disponibilité des places pédagogiques dans les établissements publics où il faut mettre la main dans la poche pour y inscrire son enfant.