Selon plusieurs témoignages, l’incendie s’est déclaré aux environs de 21 heures, heure locale. Pendant plus quatre heures, les sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes tandis qu’un vent violent propageait l’incendie à d’autres bâtiments dégageant une fumée noire et asphyxiante au vieux marché de la capitale gabonaise. Des centaines de badauds s’étaient massés à proximité pour observer le sinistre.
«Vingt magasins, voire plus, ont été incendiés. Il y a des mamans qui ont perdu de l’argent. Le problème est que le marché est difficile d’accès. Ça limite l’efficacité des interventions de pompiers», a constaté Prince Eméri, l’un des témoins du sinistre.
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«C’est le travail de toute une vie qui est réduit en cendres. Que faire? Nous n’avons que les larmes pour pleurer et nous en remettre au bon Dieu», se lamente Laurent, employé d’un magasin, propriété d’un Syro-libanais.
L’origine de cet incendie n’est pas encore connue. Les pompiers, arrivés assez tôt sur les lieux, ont plus ou moins circonscrit le feu qui avait déjà ravagé plusieurs locaux commerciaux. Comme d’usage, une enquête a été ouverte pour savoir s’il s’agit d’un acte criminel ou d’un accident. En attendant les conclusions, les riverains rappellent que ce n’est pas la première fois que le plus grand marché du pays est la proie des flammes.
