Économiste de formation, Adama Keïta est un passionné d’informatique. Après des années d’apprentissage en codage en tant qu’autodidacte, il part suivre une formation en France pour être administrateur réseaux et systèmes. À son retour chez lui, il mûrit l’idée de créer en 2020 le « Kalanbox », outil simple de nouvelle technologie destiné au secteur éducatif.
Le Kalanbox est composé de deux mots : « kalan », qui veut dire savoir ou lire en bambara et « box », signifiant boîte. En résumé, le Kalanbox est une boîte qui contient le savoir. C’est également un outil de diffusion de savoir. L’utilité de cette boîte ? Mettre à disposition des utilisateurs d’énormes contenus numériques destinés à l’apprentissage.
Le Kalanbox en est à sa troisième version aujourd’hui. L’idée de Kalanbox remonte à 2008, quand le jeune créateur de start-up a fait la connaissance de Can Académie à travers une revue informatique qui disait que Bill Gates utilisait un site internet pour enseigner les mathématiques à ses enfants.
Lire aussi : RDC: les étudiants sensibilisés au danger de la cybercriminalité
L’idée fait son chemin, puis, à partir de 2016, Keïta commence à organiser des formations pour sensibiliser sur l’importance du digital dans un processus d’apprentissage. En décembre 2021, il crée l‘association groupe « Kalandon kalanbox ».
Actuellement, il compte vulgariser le Kalanbox dans l’objectif de l’introduire dans chaque famille malienne et africaine.
