Malgré les efforts du gouvernement qui a lancé le programme des 100.000 logements, les besoins annuels du pays restent encore très importants. Actuellement l’offre est évaluée à 15.000 unités alors que les promoteurs immobiliers n’en réalisent que 2.500 annuellement.
Aujourd’hui, le déficit cumulé en logements au niveau du pays se situe à 350.000 unités dont la moitié au niveau uniquement de la capitale. Une situation derrière la forte hausse du coût du loyer à Dakar, en dépit des efforts répétés du gouvernement.
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Ainsi, face au déficit en logement qui ne cesse de s’aggraver d’année en année, la problématique se présente aujourd’hui comme un défi amplifié par plusieurs facteurs: volume important du déficit non résorbé, croissance démographique élevée, urbanisation, faible production des promoteurs immobiliers et l’Etat...
De plus, la population du Sénégal rajeunit comme l’a montré le dernier recensement réalisé en octobre dernier et selon lequel la moitié des Sénégalis est âgée de moins de 19 ans (18 ans chez les hommes contre 20 ans chez les femmes) et les enfants âgés de moins de 15 ans constituent 39,2% de la population globale.
Conséquence, l’accès au logement devient la préoccupation majeure des citoyens qui interpellent le prochain président de la République sur la précarité aggravée par le niveau élevé de la locations des logements à Dakar. Des études montrent que le tiers des revenus des ménages est consacré à la location.
