Alors qu’il suffisait de peu de moyens financiers pour se marier, aujourd’hui, l’amour seul ne suffit plus aux jeunes Congolais pour convoler en justes noces. Il faut verser une généreuse dot à la famille de la future mariée, mais également penser aux dépenses de la cérémonie de mariage.
Actuellement, organiser un mariage revient plus cher que de lancer un projet d’entrepreneuriat. Dans certaines familles, la dot coûte énormément chère. À cela s’ajoutent les biens matériels demandés par la belle-famille. Le mariage se fait également sur les rivalités et concurrences entre jeunes.
Certains Kinois pensent que le modernisme et la perte des valeurs traditionnelles sont à la base de cette problématique.
Au Congo comme dans d’autres pays, la dot est la condition sine qua non du mariage. Une seconde étape et non moins importante, c’est la confirmation du lien de mariage à l’état civil pour être reconnu officiellement par l’Etat. Les dépenses interviennent également lors des festivités organisées pour célébrer cette union entre les deux conjoints. Il faut, en effet, convier les membres des deux familles, les amis et connaissances. Entre la tradition et le modernisme, le coût excessif du budget détermine la durée des fiançailles.