Mauritanie: les véhicules électroniques ont la cote, les mécaniciens en panne de compétences

Les propriétaires de voitures de dernières générations bourrées d’électroniques rencontrent d’énormes problèmes en Mauritanie. A la moindre panne, la voiture peut être immobilisée, et pour longtemps.

Un constat qui renvoie au problème de la formation en électromécanique, branche encore absente des filières du lycée technique de Nouakchott. Ce problème interpelle les autorités en charge de la formation professionnelle.

Dans son garage spécialisé de Nouakchott sur la route de Nouadhibou, Moustapha MBodj, électromécanicien, impute les pannes de longue durée des véhicules aux propriétaires. Selon lui, les automobilistes n’ont pas pensé à acheté les pièces à l’origine de la panne malgré leur disponibilité sur le marché local. A défaut, ils auraient pu en commander et qui leur auraient été livrées dans des délais raisonnables.

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Il insiste sur le changement de paradigme avec une arrivée massive des véhicules électroniques sur lesquels il travaille depuis plusieurs années, avec une expertise éprouvée, pose le problème de la formation et surtout celui de la pratique dans son garage, qui reçoit chaque année des stagiaires du lycée technique de Nouakchott.

Tapha décrit également le processus suivant lequel les pannes sont détectées grâce à un équipement complet, qui permet un diagnostic et une orientation par rapport à tous les problèmes.

Iba Diagne, mécanicien, met l’accent sur le professionnalisme dans les lieux, qui garantit un bon travail à tous les clients.

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Ce spécialiste dit avoir l’habitude de réparer des moteurs électroniques de plusieurs modèles : Prado, VX… grâce à une expertise accumulée sur plusieurs années, estimant que le changement de paradigme technique avec l’introduction de l’électronique a permis une adaptation rapide à un nouveau contexte.

Si certains arrivent à s’adapter à la nouvelle donne, et ils sont encore peu nombreux, d’autres mécaniciens continuent avec leurs pratiques à l’ancienne encouragés en celà par le fait que le marché reste encore très largement dominé par les voitures d’un autre âge et des importations de véhicules d’occasion datant d’avant l’ère tout électronique.