Niger: après la pluie, les bonnes affaires de la rentrée scolaire

Vente de fournitures scolaires dans un marché de Niamey.

Le 16/10/2024 à 09h56

VidéoInitialement prévue le 2 octobre, la rentrée scolaire a été repoussée au 28 octobre en raison des dommages causés dans de nombreuses écoles par les fortes pluies. Passé cet épisode météorologique, les parents d’élèves s’empressent d’habiller correctement leurs enfants et de remplir leurs sacs du nécessaire scolaire.

Ce matin, avant de se rendre au travail, Aminou Moussa passe au marché de Bonkaney pour se procurer quelques mètres de tissu pour les tenues de classe de ses deux enfants. «Comme vous le savez, la rentrée scolaire arrive à grand pas et il est de notre devoir d’acheter les fournitures scolaires. Je viens d’acheter quelques mètres tissus pour les tenues scolaires de mes deux enfants. Je pense que c’est le moment idéal car avec le temps les prix peuvent augmenter», explique Aminou Moussa parent d’élève.

Comme les deux enfants de Aminou Moussa, près de 4,5 millions d’élèves devront reprendre le chemin de l’école le 28 octobre. La rentrée scolaire initialement prévue le 2 octobre a été repoussée de près de trois semaines en raisons des dégâts subis par plusieurs écoles dont certaines ont accueilli les personnes déplacées.

La météo devenue plus clémente, le marché des fournitures scolaires de Niamey est pris d’assaut par les parents d’élèves qui espèrent faire de bonnes affaires. «Je viens d’acheter des cahiers et des livres pour mes petits frères. En me prenant à l’avance, j’espère obtenir de meilleurs tarifs», explique Sani Seydou.

Cette période constitue une véritable opportunité pour les revendeurs de fournitures scolaires qui réalisent le plus souvent le chiffre d’affaire le plus important de l’année. «Comme de coutume, on enregistre beaucoup d’achats en prélude de la rentrée scolaire. Nous sommes obligés de rester ouverts jusqu’aux heures tardives pour satisfaire la clientèle», témoigne Abdallah Souley, revendeur des fournitures scolaires à Niamey.

«Je m’apprête à lancer une autre commande de tissus, car à cette allure, je risque d’être en rupture de stock. Dieu merci, les clients viennent de partout et à tout moment», ajoute Halilou Harouna, également revendeur de fournitures scolaires à Niamey.


Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 16/10/2024 à 09h56