Une promenade dans les rues de Dakar suffit à n’importe qui d’en faire le constat: au marché, dans les transports, les bureaux ou à l’université, partout les femmes sont d’une beauté saisissante.
Qu’elle soit habillée en tenue traditionnelle ou simplement revêtue d’un jeans, la Sénégalaise ne laisse personne indifférent. De teint noir charbon, ou clair ambré, les Sénégalaises, dans leur majorité, portent naturellement bien la couleur de leur peau.
Un charme auquel a cédé le célèbre poète, premier chef d’Etat du Sénégal, Léopold Sédar Senghor: «Femme nue, femme noire, Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté !», une ode à la beauté des femmes de son pays qui n’a pas pris la moindre ride. Ni sur la peau des femmes de la Teranga, ni sur le regard des hommes.
Une richesse que Mame Dièye et Amy Jolie, deux Dakaroises, n’échangeraient pour rien au monde. Ces deux jeunes filles sénégalaises refusent de suivre la tendance adoptée par certaines, la dépigmentation de la peau. Mame et Amy pensent que c’est dangereux et surtout dégradant.
A l’image de ces deux jeunes filles, de nombreuses Sénégalaises, conscientes des risques d’une telle agressions contre la peau, préfèrent garder leur teint et leur beauté naturels. Leur charme, elles l’ont dans la peau.