Les jeunes du comité national pour le soutien à l’honneur de la patrie offrent la possibilité à ceux qui n’en ont pas les moyens la possibilité de rompre le jeûne collectivement avec les autres fidèles musulmans. Une action de solidarité agissante recommandée en ce mois béni de Ramadan
«Le mois de ramadan, c’est un mois béni qui nous appelle à la solidarité, la cohésion sociale et à l’unité. C’est pour permettre à ceux qui n’en ont pas cette possibilité de venir faire la rupture avec nous dans la joie, la paix et la cohésion sociale», explique Abdou Moumouni Boureima, président du Comité national pour le soutien à l’honneur de la patrie.
A l’université islamique de Niamey, la rupture collective a été suivie de distribution de dattes, un aliment traditionnellement consommé au moment de rompre son jeûne.
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«Ici, à chacun on a donné un paquet de dattes», fait remarquer non sans fierté Cheick Boureima Daouda, prédicateur et islamologue.
Des initiatives de solidarité islamiques que les organisateurs espèrent voir se perpétuer dans le temps et l’espace. «Continuellement, chaque jour, chaque matin, tu dois penser à ces pauvres qui sont à coté et qui n’ont ni mangé ni bu. Leur offrir ne serait-ce que de l’eau, et la récompense auprès de Dieu sera énorme», professe Dadou Hamed Hama, secrétaire général du Comité national pour le soutien à l’honneur de la patrie.
Les ruptures collectives du jeûne, en plus de la récompense spirituelle, sont de grands moments de retrouvailles et de partage autour des valeurs de l’islam, le renforcement des liens de solidarité et de fraternité entre la communauté islamique du pays.