Selon l’association des juristes sénégalaises, près de 63% des avortements recensés au Sénégal sont réalisés par des personnes non qualifiées. Ces pratiques sont la cause de complications suite auxquelles les femmes se tournent vers les centres de santé pour être prises en charge par les travailleurs sociaux. L’avortement est interdit au Sénégal.
L’interruption de la grossesse n’est autorisée que si trois médecins différents constatent que la vie de la mère est en danger. Les centres de santé et les hôpitaux, qui se retrouvent dans l’obligation de prendre en charge les femmes qui viennent d’avorter, sont également tenus de contacter la justice qui devra donner suite aux cas d’avortement et d’infanticide.
Dans le monde, une femme meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin et le Sénégal ne sort pas de ces statistiques. Malgré les campagnes de sensibilisation sur les risques et les conséquences des avortements clandestins, le phénomène s’amplifie de jour en jour.
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