Mercredi 25 juillet à Paris, la Guinée logée dans la poule A en compagnie de la France et des États-Unis, faisait face à l’équipe la plus abordable du groupe, du moins sur papier, la Nouvelle Zélande. Mais c’est cette dernière qui a finalement dominé les poulains de Kaba Diawara sur le score de 2 buts à 1.
L’ouverture du score, à la 25ème minute, a été signée Garbett pour la nouvelle Zélande, suivie de l’égalisation à la 72ème minute par Amadou Diawara pour le Syli. Mais quatre minutes plus tard, les Néo-zélandais ont repris définitivement l’avantage grâce à Waine.
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Le Syli est donc resté impuissant, constate Mady Bangoura, supporter du Syli. «Ce n’est que la deuxième fois que la sélection nationale de foot prend part aux JO. Donc, ce n’était pas chose facile parce qu’il à fallu prendre des joueurs de moins de 23 ans soutenus par seulement trois autres plus aguerris. Malgré le penalty concédé, la première mi-temps s’est bien déroulée. Après l’égalisation, le changement opéré par le coach Kaba n’a pas facilité les choses.»
Pour ce premier match des JO, Kaba Diawara a misé sur un milieu composé de trois joueurs phares du Syli A. Etaient alignés le capitaine Naby Keita, Abdoulaye Touré et Morba Kourouma. Une recette qui n’a apparemment pas fonctionné, regrette Ibrahim Chérif, supporter de l’équipe nationale de Guinée, «il n’y avait pas de cohésion entre le milieu de terrain et l’attaque. Lorsque Kaba a décidé de remplacer Abdoulaye Toure, on a tout de suite vu le couloir que cette décision a créé. Il ne fallait pas toucher à ce joueur, l’élément fort de l’équipe». Le prochain match de la Guinée est prévu le 27 juillet, à Nice, Et cette fois, ce sera contre la France.