Ces réfugiés, qui sont des rescapés de tentatives d'immigration clandestine vers l'Europe, observent depuis plusieurs jours un sit-in devant le bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Zarzis, ville côtière dans le sud-est de la Tunisie.
"Nous avons le statut de réfugiés mais cette organisation (le HCR) ne s'occupe pas de nous. Nous sommes marginalisés. Nos conditions sont inhumaines", a déploré un manifestant soudanais auprès de l'AFP.
"Evacuation immédiate", "Nous ne voulons pas rester en Tunisie" ont notamment scandé les protestataires, dont des femmes et des enfants.
Certains ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Où sont les droits légitimes des réfugiés?", "Il n'y a pas d'avenir en Tunisie", "Nous sommes en danger", "Arrêtez la violence à notre encontre".
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Des migrants et des réfugiés originaires notamment d'Afrique subsaharienne se trouvant en Tunisie se plaignent régulièrement d'être victimes de violences verbales et physiques dans ce pays.
La majorité de ces migrants ont été secourus au large de la Tunisie après le chavirage des embarcations qui les transportaient lors de tentatives d'immigration clandestine vers l'Europe.
Selon des statistiques du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, sur les neuf premiers mois de 2021, les garde-côtes tunisiens ont intercepté environ 19.500 migrants qui tentaient la traversée de la Méditerranée.