Selon un communiqué de l'institution financière internationale, cet accord doit être validé par le conseil d'administration du fonds qui doit se réunir en décembre prochain.
Et d'expliquer que cet accord vise à rétablir la stabilité macroéconomique, à renforcer la sécurité sociale et l'équité fiscale et à accélérer les réformes pour ancrer un environnement propice afin de réaliser une croissance inclusive et de créer de l'emploi durable.
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En échange de ce décaissement, le gouvernement tunisien s'est engagé sur un programme de réformes comprenant notamment la fiscalisation de l'économie informelle, des mesures de soutien aux plus modestes, ainsi qu'un renforcement de la transparence au sein du secteur public.
Le nouvel accord portant sur une durée de quatre ans, "soutiendra le programme de réformes économiques des autorités pour rétablir la stabilité budgétaire et extérieure de la Tunisie, renforcer la protection sociale et promouvoir une croissance plus élevée, plus verte et inclusive", ont déclaré, dans un communiqué, Chris Geiregat et Brett Rayner, qui étaient à la tête de l'équipe du FMI qui s'est rendue en Tunisie cette semaine.
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Dans son rapport sur les perspectives de l'économie mondiale, rendu public, mardi dernier, le FMI prévoit que la croissance en Tunisie s'établirait à 2,2% en 2022 et à 1,6% en 2023.
La Tunisie fait face à une crise économique et politique sans précédent. Son déficit budgétaire pourrait dépasser cette année 9%, alors que l’inflation dans le pays a atteint 9,1% sur un an en septembre, et les prix de l'alimentation flambent encore davantage, en hausse de 13% par rapport à la même période l'an dernier.