Macron, qui savait qu’il n’aurait pas droit à un cadre formel d’expression à l’endroit des jeunes comme à Ouagadougou, a été obligé d’improviser un bain de foule. Ce faisant, il savait qu’il allait être interpellé et donc pouvoir répondre. C’est donc de manière informelle qu’il s’est adressé aux Algériens.
Il a eu droit à un échange très représentatif de l’état d’esprit qui prévaut dans les rues d’Alger, tout comme au sommet de l’Etat. La phrase que le président français était sûr d’entendre a été prononcée par un jeune homme de 25 ans, comme par réflexe pavlovien: "Il faut que la France assume son passé vis-à-vis de l’Algérie". "Oui ça y est, lui répondra Macron, il y a bien longtemps qu’elle l’a assumée, son histoire".
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A la fin de cette discussion de rue loin d’être banale, puisqu’elle fait partie du plan de communication de Macron, il lui a dit ce qu’il voulait que les caméras relaient. "Vous n’avez jamais vécu la colonisation, vous. Qu’est-ce que vous venez m’embrouiller avec ça ?".
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