Quarante-huit heures après le limogeage de 5 hauts gradés de l’appareil sécuritaire algérien, c’est à présent au tour du commandant de la gendarmerie algérienne, Ghali Belkecir, d’être brutalement démis de ses fonctions.
L’annonce a été faite par la présidence algérienne hier soir, mercredi 24 juillet.
Belkecir était en poste depuis début août 2018 seulement, il avait été nommé lors de la première grande purge qui avait touché l’appareil militaire. Il avait alors remplacé à ce poste le général-major Menad Nouba.
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Cette destitution était attendue. Au sein de l’appareil sécuritaire, beaucoup doutaient de la loyauté de Belkecir vis-à-vis des autorités militaires, particulièrement du chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah, d’autant que beaucoup pensent qu’il a toujours bénéficié du soutien et de la protection de Saïd Bouteflika.
En outre, l’ex-commandant de la gendarmerie était cité dans beaucoup d’affaires de corruption en lien avec les oligarques actuellement en prison, ou dans le viseur des dirigeants algériens, dont l'ex-patron des patrons Ali Haddad, ainsi que les milliardaires Mahieddine Tahkout et Issad Rebrab, …
Rappelons également que l’épouse du général Belkecir a été limogée de ses fonctions de présidente de la Cour de Tipaza en juin dernier.
Ghali Belkecir a été aussitôt remplacé par le général Abderrahmane Arar, en tant que nouveau commandant de la Gendarmerie nationale.
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Avec le limogeage de cet important "pion" del’appareil sécuritaire algérien, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée algérienne, poursuit le nettoyage au sein de l'armée.
Il faudra s’attendre à d’autres limogeages d’ici à la fin de cette période de transition, qui devrait -en théorie- voir la mise en place d’un gouvernement constitué de personnalités indépendantes et consensuelles.