Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal sont impliqués dans un scandale de corruption et accusés de financement occulte de la dernière campagne électorale du président déchu, selon la même source.
Ce nouveau procès intervient après que la cour suprême a accepté le pourvoi en cassation de la défense.
Plusieurs ministres et patrons algériens sont également poursuivis dans cette affaire, selon la même source.
Il s'agit du premier grand procès anticorruption de l'après Bouteflika, qui avait eu lieu en décembre 2019.
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Ouyahia, quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, avait été condamné en première instance à 15 ans de prison ferme, et Abdelmalek Sellal, qui a dirigé le gouvernement de 2014 à 2017 et quatre campagnes électorales de Bouteflika, à 12 ans d'emprisonnement.
Ces peines de prison ont été confirmées en appel en mars 2020 par la cour d'Alger. Celle-ci avait en revanche allégé des peines infligées à d'anciens ministres et patrons.
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Le président Bouteflika a été poussé à la démission le 2 avril 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation antirégime inédit à la suite de l'annonce de sa candidature à un cinquième mandat.
Une quinzaines de personnalités - anciens responsables politiques, puissants patrons et hauts fonctionnaires - doivent être rejugées.