Le séjour à New York de Ramtane Lamamra ne sera pas de tout repos. En plus d'avoir une programme assez chargé, lui et la forte délégation qu'il mène, il devra affronter dès demain, jeudi, la diaspora algérienne décidée à se servir de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies comme tribune pour dénoncer les nombreuses violations des droits de l'homme et la répression intense dans leur pays.
Lire aussi : Vidéos. Genève: plusieurs centaines d'Algériens dénoncent l’intensification de la répression dans leur pays
En effet, selon le site d'information Algérie Part, "des collectifs de la diaspora algérienne en Amérique du Nord ont pu obtenir les autorisations nécessaires pour permettre l’organisation, à New York, d’une série de manifestations contre le régime algérien et sa politique de répression massive des militants ou activistes du Hirak (et de violation, Ndlr) des droits de l’homme".
C'est demain jeudi 23 septembre qu'ils comptent débuter les hostilités pour les poursuivre jusqu'au samedi 25, devant le siège des Nations Unies à New-York, pour "dénoncer la complicité persistante des gouvernements des Etats membres avec l’oligarchie militaire illégitime en Algérie". C'est en effet, ce qu'ont affirmé les collectifs de la diaspora algérienne en Amérique du Nord qui entendent défendre le Hirak et les droits des détenus politiques.
Lire aussi : La mascarade électorale et la répression confirment le classement de "régime autoritaire" de l'Algérie
Comme chaque année, la 76e session de l'assemblée générale de l'ONU est ainsi l'occasion de braquer les projecteurs des médias internationaux, sur la situation en Algérie, mais également le lieu de révéler aux dirigeants du Globe les agissements anti-démocratiques et répressifs du régime. Car actuellement, des centaines d'Algériens sont détenus dans les prisons du pays simplement pour avoir exprimer une opinion. Depuis les incendies de forêt de cet été, les Kabyles ont particulièrement été pris pour cible et font l'objet d'une véritable chasse à l'homme avec des arrestations, voire des enlèvements par les services de sécurité.