Un chef local de la gendarmerie, le directeur de l'école primaire où se déroulaient les épreuves du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) et une quatrième personne ont été condamnés à la même peine, selon l'agence.
Le verdict a été rendu tard lundi par le tribunal correctionnel d'El-Oued, dans la préfecture d'El-Meghaier à 650 km au sud-est d'Alger.
Selon la presse, le député Abdenacer Ardjoun appartenant au parti au pouvoir, le Front de libération nationale (FLN), avait été mis en examen et écroué début juin pour avoir tenté de faire parvenir à sa fille une enveloppe contenant des réponses à l'épreuve de mathématiques qu'elle passait.
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Le chef de la gendarmerie locale d'El-Meghaier, chargé par le député de remettre l'enveloppe à sa fille, avait lui aussi été placé en détention provisoire pour tentative de fraude et pour «abus de fonctions».
Le surveillant de la salle avait découvert la tentative de triche et porté plainte contre le député et l'officier.
Selon la Constitution algérienne, l'immunité parlementaire d'un député ne couvre que les activités en lien avec son mandat.
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Le phénomène de fraude au brevet et au baccalauréat a pris de l'ampleur ces dernières années en Algérie, poussant les autorités à adopter des sanctions pénales pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison pour des faits liés à la fuite de sujets d'examens.
En 2021, 31 personnes ont été condamnées à des peines allant de six mois à trois ans de prison ferme, pour fraude au baccalauréat.