Selon Algérie Focus, les forces de l'ordre ont fouillé munitieusement les trains pour débusquer les médecins qui voulaient se rendre en masse à Alger, les faisant descendre des wagons manu militari.
Malgré cela, des centaines de médecins se sont néanmoins retrouvés à l'intérieur de l'hôpital Moustapha Bacha d'Alger, le plus grand de la capitale.
Cette mobilisation, qui dure depuis plusieurs semaines, ne faiblit pas, malgré la répression violente dont elle a fait l'objet le 3 janvier.
Il convient de rappeler que les médecins résidents algériens réclament un changement de statut et de meilleures conditions de travail. En effet, ils sont obligés de passer par un service civil et un service militaire de plusieurs années avant d'obtenir leur diplôme. Selon eux, cette contrainte d'une autre époque s'apparente à de l'exploitation.