Dans un communiqué, la même source a précisé que l’avion s’est écrasé lundi soir «en raison d’une panne technique, juste après son décollage de la base aérienne de Bousfer» près d’Oran.
Ces dernières années, plusieurs appareils de l'armée algérienne ont subi des accidents qui ont fait des dizaines de victimes.
L'accident le plus meurtrier enregistré en Algérie jusqu'ici remontait à 2018 lorsqu'un Iliouchine-76, avion de transport militaire russe, s'est écrasé peu après son décollage de la base de Boufarik, au sud d'Alger, faisant 257 victimes, majoritairement des militaires et des membres de leurs familles.
En février 2014, soixante-dix-sept personnes -des militaires et des membres de leurs familles- avaient aussi péri dans l'accident d'un Hercules C-130 qui s'est écrasé alors qu'il survolait le mont Fortas (quelque 500 km à l'est d'Alger).
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En octobre de la même année, un bombardier Sukhoï-24 s'était écrasé lors d'un entraînement au Sud d'Alger, tuant les deux militaires à bord.
Un mois plus tard, un chasseur MiG-25 de l'armée algérienne s'était écrasé lors d'un entraînement à 200 km au Sud d'Alger, après que son pilote se fut éjecté.
Douze autres militaires algériens sont morts, en mars 2016, quand leur hélicoptère s'est écrasé dans le sud du pays en raison d'une panne technique.
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Deux autres accidents d'hélicoptères militaires survenus en mai et juin 2017 avaient fait respectivement trois et deux morts.
Plus récemment, en décembre 2020, trois militaires ont trouvé la mort dans le crash d'un hélicoptère des Forces navales algériennes au large de Bouharoun dans la wilaya de Tipaza, près d'Alger.
Ces crashs s'expliquent par l'état désastreux dans lequel se trouvent les appareils militaires algériens, faute d'entretien, mais aussi à cause d'une série de décisions douteuses au moment de leur acquistion.