Vidéo. Niger: Echange entre le gouvernement et les syndicats de l'Education

Le360 / Aboubacar Sarki

Le 21/09/2021 à 12h13, mis à jour le 21/09/2021 à 12h30

VidéoLundi 20 septembre 2021, pouvoirs publics, société civile, syndicats du secteur de l’éducation, ONG et associations ont décidé d’accorder leurs violons pour évaluer le chemin parcouru dans le secteur de l’éducation et de la formation au Niger, au titre de l’année 2020, à travers plusieurs réformes.

Gouvernement, syndicats, ONG, société civile se sont à nouveau retrouvés autour de l'Education nationale. La rencontre a eu lieu au centre des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’occasion pour le ministre de l’Education nationale Dr Rabiou Ousmane de rappeler que «cette réunion sectorielle va présenter la reforme curriculaire et le bilan de mise en œuvre des actions au cours de l’année 2020. Elle permettra aussi, selon lui, de voir les acquis et ce qui reste à acquérir».

Ce bilan de l’année 2020 est donc vivement attendu, car c’est aussi l’année de mise en œuvre du programme transitoire du secteur de l’éducation et de la formation. Cette transition a été nécessaire afin d’apporter des corrections aux points qui handicapent l’évolution du système éducatif nigérien.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Enseignement national, Mohamed Zeidane, «l’évaluation du système éducatif nigérien indique qu’il est contre-performant. D’ou certaines reformes engagées, comme le niveau d’entrée dans les écoles normales des instituteurs, désormais rehaussé au baccalauréat».

Au Niger, le gouvernement a décidé de consacrer 22% des ressources de l’Etat au secteur de l’éducation et de la formation. Cette revue sectorielle est saluée par la société civile et les syndicats du secteur de l’éducation qui insistent sur la mise en œuvre des conclusions. Participant à cette revue sectorielle, le secrétaire général du syndicat national des enseignants du Niger estime que «le bilinguisme à travers l’enseignement des langues nationales à l’école et aux plus jeunes doit être une option irréversible si on veut véritablement améliorer le système éducatif au Niger».

Le gouvernement nigérien est accompagné dans cette dynamique par plusieurs partenaires techniques et financiers.

Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 21/09/2021 à 12h13, mis à jour le 21/09/2021 à 12h30