«La sauvegarde de notre peuple et la refondation de notre nation. Les indicateurs de mesure de la réalisation de cet agenda demeureront le niveau de restauration de l’intégrité du territoire et la qualité des actions entreprises pour la refondation de notre nation», a déclaré le Chef de l’Etat, Henri Damiba.
Les priorités sont certes nombreuses. Mais la principale demeure la sécurité selon le nouveau chef d’Etat. «C’est un préalable indispensable au retour progressif de l’administration publique et à la réinstallation des personnes déplacées internes dans leurs villages d’origine».
«La tâche qui nous attend est immense. Heureusement, elle n’est pas seulement mienne, elle est surtout la nôtre. Elle nécessitera de nous de gros efforts individuels et collectifs et certainement des sacrifices», a-t-il appelé.
Aux partenaires du pays, le chef d’Etat a lancé un appel «à accompagner le Burkina Faso afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement». Il promet également que le pays continuera de respecter ses engagements internationaux tout comme la justice qui sera assurée dans le strict respect de son indépendance.
A titre de rappel, le lieutenant-colonel Henri Damiba (41 ans), est un officier de l’armée burkinabè. Il a été formé à l'Académie militaire Georges Namoano de Pô (Sud), avant de servir au sein du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ex-garde rapprochée de l’ancien président Blaise Compaoré.
