«L’eau c’est la vie». Telle est la signature de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au Burkina Faso, utilisée dans toutes ses campagnes publicitaires. Mais ceci semble être plus qu'une simple maxime dans la capitale burkinabè. A Ouagadougou, l’eau est devenue une denrée rare. Les fontaines publiques prises d'assaut par les femmes ressemblent par moment à un marché ou un lieu de rassemblement pour un «djandjoba».
En interminables files indiennes, les femmes finissent souvent par en venir aux mains. Les Ouagalais sont confrontés à des besoins réels quant à l’approvisionnement en eau dans la capitale. Il y a des déficits d’approvisionnement atteignant plus de seize heures durant lesquelles aucune goutte d'eau ne coule des robinets. Le déficit actuel est estimé à plus de plusieurs milliers de m3 par jour, sachant que la consommation journalière de Ouagadoudou est de 400.000 m3 par jour. Par conséquent, les habitants des périphéries de la cité souffrent le martyr.
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