"Tous les 79 élèves ont été libérés", a déclaré Tchiroma qui n'a pas précisé dans un premier temps les conditions dans lesquelles cette libération avait été obtenue.
Ces enfants de la Presbyterian Secondary School de Bamenda avaient été enlevés avec trois membres de l'encadrement de l'établissement.
"Je ne sais pas encore ce qu'il en est pour les trois encadreurs", a affirmé le ministre de la Communication.
C'était la première fois qu'un tel enlèvement de masse se produisait au Cameroun.
Il est pratiqué dans le nord du Nigeria voisin par le groupe jihadiste Boko Haram, comme à Chibok où plus de 200 jeunes filles avaient été enlevées dans leur internat en 2014, suscitant l'indignation du monde entier.
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La libération des élèves a été annoncée au lendemain de la prestation de serment à Yaoundé du président Paul Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 36 ans, réélu le 7 octobre pour un 7ème mandat consécutif.
Dans une vidéo de 6 minutes obtenue par l'AFP, onze garçons d'une quinzaine d'années déclinaient un à un, en anglais, leur identité et indiquaient avoir été enlevés par les "Amba boys", les séparatistes anglophones.
Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, une crise socio-politique sans précédent s'est installée fin 2016. Elle s'est transformée fin 2017 en conflit armé.
Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.
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Les séparatistes ont décrété un boycottage des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants de la minorité anglophone du pays.
Les attaques de séparatistes armés contre des écoles sont nombreuses depuis le début du conflit.
Mi-octobre, six élèves avaient été enlevés dans une attaque de lycée également à Bamenda, selon des sources concordantes. Les autorités avaient démenti.
Le jour de la rentrée scolaire début septembre, un directeur d'école a été assassiné, un professeur mutilé et plusieurs lycées attaqués.