Vidéo. Coronavirus: le Dr Raoult dénonce le délire sur «la gravité monstrueuse du coronavirus»

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Le 06/05/2020 à 12h26, mis à jour le 06/05/2020 à 13h03

VidéoDocteur Didier Raoult de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille (France) est revenu sur les taux de létalité, la contagiosité du coronavirus,les dernières évolutions sur les traitements et polémiques du Covid-19. Il affirme que «la gravité monstrueuse du coronavirus est un délire».

Le débat sur les origines du coronavirus fait rage entre les Etats-Unis et la Chine. Mais un autre débat divise aussi les scientifiques sur cette pandémie, notamment sur sa gravité, sa contagiosité, sa létalité et les traitements nécessaires pour faire face à cette pandémie.

Et un homme cristallise le débat en France. Il s’agit du docteur Didier Raoult, natif de Dakar au Sénégal, qui multiplie les sorties pour alerter sur cette pandémie et battre en brèche de nombreuses informations véhiculées par ses pairs notamment.

Dans cette vidéo réalisée par l’IHU Méditerranée, il explique clairement que «tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie est déraisonnable. Ce n’est pas vrai (…) Globalement ça ne présente pas une surmortalité exceptionnelle», tonne-t-il.

Concernant la mortalité, «elle a été relativement modérée», explique-t-il, chiffres à l’appui, surtout quand le personnel traitant utilise les bonnes méthodes et non les remèdes jusqu’à présent utilisés dans certains pays occidentaux, avec à la clé de nombreux milliers de morts.

Et à ce titre, il revient également sur la polémique de l’usage de l’hydroxychloroquine comme remède au coronavirus, un protocole de traitement très utilisé en Afrique (Sénégal,Maroc, Algérie, etc.). En plus des résultats satisfaisants obtenus dans son unité à Marseille, il avance qu’aucune toxicité n’a été enregistrée au sein de celle-ci, contrairement aux hypothèses avancées par ses détracteurs, expliquant que «c’est un fantasme» de parler de toxicité de l’hydroxychloroquine.

Concernant la mortalité du Covid-19, il avance un taux de 0,5% au sein de son unité qui a enregistré qu’un seul décès d’une personne de moins de 65 ans. C’est dire que les décès ont touché essentiellement des personnes âgées et des sujets déjà à risques, qu’il fallait détecter et traiter le plus tôt possible, explique-t-il. Ce niveau de létalité dans son unité est très bas comparativement au reste de la France et à d’autres pays européens utilisant d’autres traitements, d’ailleurs de plus en plus décriés.

En outre, concernant la contagiosité du coronavirus, il explique aussi que «la contagiosité de cette maladie ne paraît pas aussi extraordinaire que ce qu’on disait». Selon diverses données, il estime qu’environ 3% de la population a été touchée. Ce qui est «beaucoup moins que pour une grippe», souligne-t-il.

Enfin, Didier Raoult explique que l’épidémie du coronavirus prend une forme de cloche qui est «très banale, pour les maladies virales» et qu'on est au début de la fin de la pandémie, comme le montrent plusieurs études menées dans plusieurs pays. 

Par Moussa Diop
Le 06/05/2020 à 12h26, mis à jour le 06/05/2020 à 13h03