Dans bientôt quelques années, l'autre nom de Dakar, la Presqu'île du Cap-Vert n'aura plus beaucoup de signification. Car si la Presqu'île est toujours là, la verdure est sur le point de disparaître dans sa quasi-totalité, au point de pousser certaines associations de défense de l'environnement à s'insurger contre la boulimie foncière.
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En effet, les espaces, jadis aménagés pour sauvegarder cette verdure, disparaissent peu à peu, laissant place à de grands immeubles. Une situation qui n’est pas sans conséquence avec la chaleur qui étouffe les 4 millions d'habitants de la capitale, soit près du quart de la totalité de la population du pays.
Pour sauver ce qui reste du Cap-Vert, certains habitants se mobilisent et procèdent à des reboisements de temps en temps, mais réclament aussi l’application du code de l’environnement.