En matière de transparence et de reddition des comptes, il sera difficile de battre le ministre ghanéen des Sports.
Sitôt la compétition phare du fooftball africain a-t-elle pris fin qu'il a présenté au Parlement l'intégralité des dépenses liées à la participation de son pays à la 32e édition de la phase finale de Coupe d'Afrique des nations en Egypte.
Document à l'appui, il a précisé qu'un budget de 6,3 millions de dollars était initialement prévu pour couvrir l'ensemble des charges, mais au final, seuls 4,5 millions de dollars ont été exécutés au titre des dépenses.
Cette économie est liée à la sortie prématurée du Ghana, dont l'équipe, pour la première fois depuis cinq édition, n'a pas été présente dans le dernier carré, ce qui correspond à une quizaine de jours de dépenses en moins.
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Concernant le détails des charges, le poste le plus élevé est celui de la rémunération des joueurs et du staff, ainsi que de la couverture directe de leurs dépenses personnelles sous forme de per diems quotidiens.
Ainsi, entre les primes et les per diems, l'ensemble de l'équipe et du staff technique ont perçu quelque 1,9 million de dollars.
Les deux autres rubriques les plus importantes sont constituées des billets d'avion, pour 924.000 dollars et les frais d'hôtels et de nourriture pour un cumul de 1,66 million de dollars.
Concernant le bilan sportif, il a expliqué que l'objectif qui était assigné à Kwesi Appiah, l'entraîneur des Blacks Stars, était de remporter la coupe d'Afrique des Nations pour mettre fin à 37 ans de disette. En effet, la dernière consécration du Ghana remonte à 1982.
Malheureusement, le Ghana a connu deux match nul en phase de poule, d'abord contre le Cameroun puis contre le Bénin, et n'a eu qu'une seule victoire, contre la Guinée-Bissau. C'est qui lui a permis d'être qualifié aux huitièmes de finale, où il a été battu par la Tunisie aux tirs au but.