Cette information a été donnée par le point focal du chantier paix et sécurité, Mme Gnounca Diouf, qui a précisé que la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest est interpellée dans la mobilisation des ressources en même temps que la Commission de l'UEMOA.
"Cet argent est important pour pouvoir mettre à la disposition des forces de l'ordre et de sécurité les moyens qui leur permettront de faire face à ce phénomène", a-t-elle affirmé, jugeant nécessaire une coordination des forces de défense et de sécurité.
Les experts de l'UEMOA, qui regroupe huit pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), se réunissent à Dakar pour examiner le rapport sur la situation sécuritaire dans leur espace commun. Ils vont aussi préparer une réunion du comité de haut niveau "paix et sécurité" qui se tiendra ce vendredi à Diamniadio (à 30 km de Dakar).
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"Le chantier paix et sécurité est vieux de sept ans. Mais notre union reste toujours confrontée à la récurrence des actes terroristes, les trafics en tous genres, la prolifération des armes légères et de petit calibre, le blanchiment de capitaux, la cybercriminalité, la criminalité transfrontalière, le crime organisé. Ces défis interpellent tout l'espace communautaire", a expliqué Mme Diouf.
Pour sa part, le président de la Commission de l'UEMOA, Moctar Ouane, a rappelé que des initiatives propres ont été prises par les chefs d'Etat, citant à cet égard la mise en place d'un mécanisme de veille et d'alerte précoce, permettant de doter l'union d'un outil d'anticipation des crises en vue de la prévention des crises et conflits.